top of page
11062b_ba29744d482846cfb08835f7419128a1~mv2_edited_edited.jpg

Blog

Une Maison Bleue au Guatemala, la Naissance d'un Rêve

  • Photo du rédacteur: Ariane Plaisance
    Ariane Plaisance
  • 3 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 févr.



Aller au Guatemala pendant les vacances de Noël 2024 a été une décision totalement impulsive. Je voulais célébrer la fin de mon postdoctorat, le lancement de mon entreprise de conseil en soins palliatifs et de fin de vie, et surtout, prendre du temps pour moi. Après 10 ans d’études supérieures et la naissance de 2 de mes 4 enfants, cette pause était bien méritée.


Le Guatemala semblait être l’endroit idéal : pas trop loin à voyager, seulement une heure de décalage horaire, et un lieu jamais exploré auparavant. Une fois la destination choisie, j’ai commencé à chercher un logement sur Airbnb. Jusqu’à ce que je tombe sur une maison bleue. Cette maison bleue au milieu de la jungle – je devais absolument m’y rendre. Elle m’appelait !


Quand je suis arrivée dans le village de Jaibalito après un court trajet en bateau, je suis tombée amoureuse du village. Il n’y a pas de routes, seulement quelques tuk-tuks. Le lac Atitlán, entouré de volcans. Il est connu par les Mayas comme un lieu d’où émane l’énergie, un lieu qui inspire et nous redonne vie.


Le 31 décembre, alors que je partais après 4 nuits très inspirantes passées dans ma petite maison bleue, j’ai approché la personne qui louait la maison voisine pour lui offrir ce qui me restait de nourriture. Nous avons commencé à discuter. C’était une Américaine de 75 ans, Rachel, sans enfants, qui voyageait autour du lac et ailleurs en Amérique centrale plusieurs mois par an, certainement par amour des lieux, mais aussi pour économiser, car sa pension ne lui permettait pas de vivre dignement aux États-Unis. Affaiblie par une épilepsie sévère, elle avait désormais quelques problèmes cognitifs. Quand je lui ai demandé quels étaient ses souhaits en cas de maladie grave, elle m’a répondu qu’elle n’y avait jamais pensé. Après avoir échangé nos coordonnées et dit au revoir, j’ai eu une véritable révélation : je devais créer un environnement de vie et de fin de vie pour Rachel, ainsi qu’un lieu de travail stable et respectueux pour les femmes mayas du village et des alentours ! Et depuis, je travaille jour et nuit pour faire de cette vision une réalité !

 
 
 

Comments


bottom of page